Révolutionner le Pastoralisme : La Vision Inspirante du Ministre Mabouba Diagne pour un Avenir Durable !
Sous un ciel rayonnant de possibilités, l’atelier de trois jours à Thiès a vu se dessiner l’avenir du pastoralisme au Sénégal, placé sous l’égide du Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne. Cet événement emblématique s’inscrit dans le cadre de la révision cruciale de la loi agro-sylvo-pastorale et halieutique, reflétant la détermination du gouvernement à moderniser et valoriser le secteur pastoral.
Mabouba Diagne s’est illustré en partageant une vision audacieuse et novatrice pour le pastoralisme, plaçant les éleveurs et leur bétail au cœur d’une transformation radicale. Il a présenté un schéma révolutionnaire de coopératives agricoles communautaires pastorales, dotées d’aires de repos modernes, où éleveurs et bétail pourront se ressourcer. Ces espaces ne seront pas de simples lieux de passage ; ils seront équipés d’infrastructures essentielles telles que des écoles, des postes de santé, et des unités de transformation des produits laitiers, garantissant une synergie entre tradition et innovation.
Dans une allocution passionnée, le ministre a souligné l’importance de respecter le pastoralisme en tant que mode de vie, tout en intégrant des solutions modernes pour répondre aux besoins contemporains. Il a encouragé la jeunesse à embrasser cette noble vocation, leur ouvrant les portes d’un pastoralisme adapté aux enjeux du monde moderne. Une initiative de portée mondiale a également été annoncée : une demande sera faite à l’UNESCO pour faire reconnaître le pastoralisme comme patrimoine culturel immatériel.
Concernant le financement de l’élevage, M. Diagne a fait preuve d’un pragmatisme éclairé. Il a révélé que, malgré les milliards de FCFA investis ces deux dernières décennies, les éleveurs n’en ont pas suffisamment bénéficié. Avec une détermination renouvelée, il s’est engagé à inverser cette tendance, en impliquant directement les éleveurs dans le choix des projets à financer, garantissant ainsi une meilleure allocation des ressources.
Ismaïla Sow, président de la Maison des Éleveurs, a également pris la parole, appelant à des mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de la nouvelle loi. Il a plaidé pour le renforcement des capacités des organisations professionnelles, en mettant un accent particulier sur la formation des jeunes éleveurs, futurs gardiens du patrimoine pastoral. Selon lui, il est impératif d’en faire des acteurs éclairés pour prévenir les conflits liés aux ressources et à l’élevage.
Astou Diaw Camara, directrice du Bureau d’analyse macroéconomique (Bame-Isra), a pris le relais en présentant les décrets d’application du Code pastoral, véritables clés pour l’opérationnalisation de la Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale (LOASP). Elle a détaillé les domaines couverts par ces décrets : foncier pastoral, ressources fourragères, voies de passage, et relations entre agriculteurs et éleveurs, illustrant ainsi un cadre complexe mais essentiel à la réussite de la nouvelle politique pastorale.
La directrice a également annoncé le lancement d’une réflexion sur un fonds d’aménagement pastoral, visant à doter les acteurs locaux et organisations de producteurs de ressources nécessaires pour matérialiser les couloirs de passage et les infrastructures essentielles au pastoralisme.
Ensemble, sous la direction visionnaire de Mabouba Diagne, nous construisons une nouvelle ère pour le pastoralisme au Sénégal, alliant tradition et modernité, afin de garantir un avenir radieux et durable pour nos éleveurs et leur précieuse ressource : le bétail. Unis, nous avançons vers un horizon où le pastoralisme sera reconnu, soutenu et célébré comme un pilier de notre identité nationale et de notre développement économique !